
Épidémiologie et écologie de la résistance aux antimicrobiens
Les liens étroits entre l’être humain, l'animal et l'environnement favorisent une progression rapide des antimicrobiens résistants aux espèces bactériennes, c’est pourquoi nous avons besoin d'une approche One Health pour faire face efficacement à la menace de la résistance aux antibiotiques.
Notre Recherche
La résistance aux antimicrobiens (RAM) constitue une menace croissante pour la santé publique. De nombreux antibiotiques, outils indispensables dans la lutte contre les maladies infectieuses, perdent de leur efficacité en raison de l'émergence de nouveaux pathogènes multirésistants.
La résistance aux antimicrobiens est causée de façon naturelle par des mutations dans les gènes des bactéries, ces gènes résistants s’infiltrant dans les microbes à combattre par transfert horizontal.
On remarque une intensification de la résistance aux antibiotiques causée par une utilisation routinière et excessive des antibiotiques pour lutter contre les infections bactériennes chez les hommes et chez les animaux domestiques et par une forte circulation des bactéries entre les hôtes.
De plus, l'utilisation d'antibiotiques en médecine vétérinaire et humaine peut générer la présence des bactéries et des RAM dans l'environnement et chez les animaux sauvages, par exemple à travers la pollution des eaux. L'interdépendance entre la RAM chez l’être humain, chez l'animal et dans l'environnement, ainsi qu’une propagation rapide de la RAM entre les espèces bactériennes, montrent qu'une approche One Health est indispensable pour faire face à l'urgence de ce problème mondial.
Nous nous consacrons entre autres à la question de savoir comment la résistance aux antibiotiques se déclenche et se propage. Notre travail comprend non seulement l'identification et la classification des résistances classiques et leur évaluation épidémiologique, mais aussi l'étude approfondie des facteurs de virulence et de fitness bactériens, comme la formation de biofilms bactériens. Nous nous intéressons aussi à l’instauration de nouvelles stratégies thérapeutiques. À l'aide d’expériences génotypiques et phénotypiques, d’analyses fonctionnelles et phylogénétiques du génome et du transcriptome, nous cherchons à mieux analyser, comprendre et combattre les pathogènes liés aux pandémies.
Membres de l'équipe

Prof. Dr. Katharina Schaufler, PhD
Cheffe de groupe

Dr Madeleine Paditz
Assistante

Michael Schwabe
Bioinformaticien

Stefan Heiden
Bioinformaticien

Dr Adenipekun Eyitayo Oluwaseun
Scientifique invitée

Dr Alexandra Bahr
Scientifique

Dr Elias Eger
Scientifique

Jana Brendecke
Doctorante

Justus Müller
Doctorant

Lena-Sophie Swiatek
Doctorante

Max Sittner
Doctorant

Phillip Lübcke
Doctorant

Sebastian Paschen
Doctorant

Thaddäus Echelmeyer
Doctorant

Xènia Camprubí-Márquez
Doctorante

Minh Nhat Nguyen
Étudiant en master

Theresa Demmler
Étudiante en master

Simeon Lückhof
Étudiant de licence

Fynn Meller
Assistant étudiant

Hedda Manthey
Assistante étudiante

Karl-Hermann Förste
Assistant étudiant

Linus Hübner
Assistant étudiant

Ronja Tillmann
Assistante étudiante

Tobias Lausch
Assistant étudiant

Dennis Karnatz
Assistant technique

Sara-Lucia Skwara
Assistante technique